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Résumé
Prix Médicis Etranger 2007
Qu’est-il arrivé à Shmiel Jäger, à son épouse Ester et à leurs quatre superbes filles ? Pour leurs parents émigrés en Amérique, ils sont morts au tout début de l’occupation de la Galicie par les Allemands, dénoncés par leur bonne polonaise. Né en 1960 Daniel Mendelsohn, petit neveu de Shmiel, a toujours douté de cette version officielle, et, dès son enfance, s’est mis en quête de la vérité...
L'avis de la Fnac sur "Les disparus" de Daniel Mendelsohn
Qu’est-il arrivé à Shmiel Jäger, à son épouse Ester et à leurs quatre superbes filles ? Pour leurs parents émigrés en Amérique, ils sont morts au tout début de l’occupation de la Galicie par les Allemands, dénoncés par leur bonne polonaise. Né en 1960 Daniel Mendelsohn, petit neveu de Shmiel, a toujours douté de cette version officielle, et, dès son enfance, s’est mis en quête de la vérité. Ce livre est à la fois le résultat d’ une vie d’enquête, et le récit de cette enquête elle-même. Un récit volontairement tortueux : tout est dit quand l’auteur compare la narration classiquement chronologique de la bible à celle de l’Iliade, fourmillante d’histoires dans l’histoire. Daniel Mendelsohn ne se contente pas de compiler les témoignages pour retracer le destin de ses Disparus. Il livre aussi les circonstances dans lesquels ils ont été recueillis, les histoires des témoins, et la façon dont il a retrouvé leurs traces. Celles-ci l’ont conduit en Australie, en Israël, au Danemark, et bien sûr à Bolechow, cité galicienne dont est originaire sa famille et où Shmiel, seul, était resté. Au fil de ses recherches, la véritable histoire des Disparus se fait jour. Frydka, fille de Shmiel, a aimé un jeune catholique qui est mort avec elle ; sa sœur Lorka elle aussi survécu aux premières Aktionen avant de rejoindre la résistance et d’être rattrapée par la barbarie nazie… Mais cette enquête n’est pas qu’historique. En s’attachant autant aux faits qu’à la psychologie et à l’entourage de ses Disparus, l’auteur donne à son livre l’allure d’un atelier proustien, où le lecteur voit, à force de détails accumulés peu à peu, le passé ressusciter sous ses yeux.
Mot de l'éditeur sur "Les disparus" de Daniel Mendelsohn
Dans la famille de Daniel Mendelsohn, il y a un trou : en 1941, son grand-oncle, sa femme et leurs quatre filles ont disparu dans l’est de la Pologne. Comment sont-ils morts ? Nul ne le sait. Pour résoudre cette énigme, l’auteur part sur leurs traces. Le résultat ? Non un énième récit sur la Shoah, mais un formidable document littéraire, à la fois enquête dans l’Histoire et roman policier. Écoutons ceux qui l’ont lu : Joyce Carol Oates : « Daniel Mendelsohn a écrit une oeuvre puissamment émouvante sur le passé “perdu” d’une famille, qui rappelle à la fois l’opulence des oeuvres en prose de Proust et les textes elliptiques de W.G. Sebald.» Jonathan Safran Foer : « Entre épopée et intimité, méditation et suspense, tragédie et hilarité, Les Disparus est un livre merveilleux. » Traduit de l’anglais par Pierre Guglielmina.